Initiation au Bullet Journal – Plan With Me #1

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un mal fou à me concentrer et m’organiser. Mon esprit est indomptable et part dans tous les sens, faisant de moi une personne assez créative et bouillonnante d’idées, mais dont la productivité et l’efficacité laissent franchement à désirer. Par conséquent, je ne finis jamais les projets que je commence et je me laisse très facilement submerger par mes tâches quotidiennes…

Cela ne vous rappelle pas quelqu’un ? 😉 Je suis certaine que beaucoup d’entre vous se reconnaissent dans cette description. Heureusement, j’ai découvert il y a maintenant un peu plus d’un an une solution très simple, à la fois créative et accessible : le Bullet Journal.

Qu’est-ce qu’un Bullet Journal ?

Le Bullet Journal ou « BuJo » pour les intimes, est un outil d’organisation très simple qui vous permet de répartir vos différentes tâches quotidiennes de façon plus réfléchie, et d’être ainsi plus efficace.

Il est tout : un agenda, une liste de courses, un calendrier, un semainier, une To-Do list quotidienne, une bucket list, un outils de note, un support de gribouillage… Sur la base d’un carnet vierge, vous allez vous-même créer selon vos besoins des pages d’organisation.

Avant d’utiliser mon bujo, je n’étais vraiment pas productive, je procrastinais beaucoup et par conséquent, j’étais en panique quand mes dead-lines arrivaient. En gros, je ne foutais rien, et je me sentais submergée par les tâches quotidiennes, malgré ma relative oisiveté (un comble). Maintenant, je fais facilement dix fois plus de choses qu’avant dans une même journée, mais en me sentant hyper sereine, car je suis beaucoup mieux organisée.

Le matériel

Rien de plus simple, pour commencer votre Bullet Journal, vous n’avez besoin que de trois éléments : le carnet et le stylo de votre choix, ainsi qu’une règle (et encore, la règle est tout à fait dispensable).

En ce qui concerne le carnet, chacun.e a sa petite préférence. Le mien est entièrement blanc, sans lignes, ni carreaux, ni pointillés, mais ce n’est rétrospectivement pas ce que je vous recommanderais (et d’ailleurs, je vais bientôt changer de carnet).

Les carnets vierges offrent certes plus de possibilités et de liberté que leurs homologues lignés et quadrillés, mais je perds beaucoup de temps à tracer des lignes sur certaines pages (comme les pages de trackers dans l’exemple ci-dessous).

Ma préférence va donc aux pointillés, plus discrets sur votre page que les lignes ou les carreaux, mais amplement suffisants pour servir de guide et gagner du temps dans le tracé des tableaux ou des encarts.

Voici ma page de trackers d’habitude du mois de Novembre. Vous voyez que j’ai dû tracer beaucoup de ligne au crayon de papier pour pouvoir placer mes croix aux bons endroits. Si j’avais eu des pointillés, je n’aurais pas eu à le faire.

Ce qu’il ne faut surtout pas faire !

N’achetez pas de carnet spécialement pour l’occasion, n’importe quel cahier que vous avez chez vous fera l’affaire, même ce vieux journal intime que vous aviez commencé il y a trois ans, puis oublié dans un tiroir une semaine plus tard. Tournez la page, et commencez votre Bujo.

Ne dépensez pas non plus votre argent dans des feutres de marque hors de prix, dans des pinceaux à calligraphie ou des aquarelles. Vous n’en avez pas besoin pour profiter de l’essence même du Bullet Journal : vous organiser et gagnez du temps !

Si je n’avais que deux conseils à vous donner, ils seraient les suivants : ne vous prenez pas la tête, faites simple et ne comparez pas votre Bullet Journal à celui des autres. Il n’y a rien de plus démotivant que de passer des heures sur Instagram ou Pinterest à chiner des idées de pages, et de tomber sur des créations magnifiquement compliquées, regorgeant de dessins, de couleurs et d’aquarelles.

Ce genre de page, aussi belle soit-elle, ne doit pas devenir un but à atteindre, vous stresser ou vous bloquer dans votre processus créatif. Votre Bujo doit vous ressembler, à vous ! – Création à revoir sur le blog de Aurelabelette.

Le minimalisme pour plus d’efficacité

Je ne dessine pour ainsi dire jamais dans mon Bullet Journal. Je mets très peu, voire pas du tout de couleur, et c’est totalement volontaire. Le BuJo est très à la mode depuis quelques années, et plus le temps passe, plus on voit apparaître de dessins et de pages compliqués.

Tout cela est superflue. Gardez à l’esprit que votre Bullet Journal doit VOUS correspondre. Ainsi, si vous êtes un.e pro du dessin et de l’aquarelle, que vous aimez ça, foncez. Mais si, comme moi, ce n’est pas votre tasse de thé, ne vous forcez pas et ne vous comparez pas. Je suis partisane des modèles de page très simples, très rapides à réaliser, avec très peu, ou même pas du tout de décoration.

Mes seuls outils de décos sont le masking-tape, les posts-it et les stickers, car ils sont tous très rapides à utiliser. En gros, chaque page se réalise de la même façon : j’écris mon titre avec une jolie typographie, et je colle du masking-tape pour décorer. Point.

Ce qu’il faut retenir

L’important, c’est de toujours garder à l’esprit que votre Bullet Journal ne doit souffrir d’aucune comparaison et doit avant tout garder sa fonction première : vous aider à vous organiser.

Le garder simple et clair est pour moi la meilleure méthode pour être le ou la plus efficace possible. Cela fonctionne pour moi, mais peut-être que pour vous, le côté graphique fonctionnera davantage. C’est toute la beauté du Bullet Journal : il est adaptable à vos besoins. Que ce soit dans le choix des pages ou du style choisit, faite au mieux pour vous et selon le temps dont vous disposez pour le faire.

Le Bujo ne conviendra surement pas à tout le monde, même si je pense que chacun.e d’entre nous pourrait en tirer de grands avantages. Pour certain.e.s, ce système est trop long à réaliser, trop compliqué et trop prise de tête, et je le comprends parfaitement.

Je conseillerais quand même à ces personnes de tenter le Bujo minimaliste si des lacunes d’organisation sont ressenties. Je suis assez convaincue que ce rejet de la méthode vient davantage de la tendance du Bujo sophistiqué plutôt que du Bujo lui-même. En tout et pour tout, je passe 5 minutes chaque soir à remplir mon bujo, et environ 20 minutes quand je dois créer un nouveau mois. C’est ridicule comparé au temps que mon journal me fait gagner au quotidien.


Je suis ravie de vous avoir proposé ce premier article sur le Bullet Journal. Il était volontairement très général, mais rassurez-vous, je prépare en ce moment même un second post où je vous détaillerai toute ma mise en page du mois de décembre. Évidemment, il sortira en avance pour vous permettre de vous en inspirer si vous le souhaitez, pour votre propre mois de décembre.

J’espère que le sujet vous plait, car c’est certain que j’en reparlerai ! 😉

Je suis curieuse de connaître vos expériences sur le Bullet Journal, dites moi en commentaire si vous en possédez un, si vous avez pour projet d’en commencer un, dans quel style etc… 🙂 Dites moi tout ! En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et bon Bullet Journal !

3 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Emma Modere dit :

    Je ne connaissais pas du le bulet journal mais ça a l’air très intéressant. J’ai quand même peur de ne pas réussir à y penser tous les jours mais il faudrait. C’est beaucoup mieux pour s’organiser. Merci pour ton article, j’ai hâte de voir les modèles de page que tu prépare.

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    1. 3615panda dit :

      Merci Emma pour ton gentil commentaire. 😊 Effectivement, je suis resté très basique pour ce post. Je pense que les propositions de pages arriveront la semaine prochaine. Et crois moi, on prend vite le pas. Au début, il faut se forcer à y penser pour remplir le carnet tous les jours, mais le pli vient très vite et ça devient très naturel. Ce qui est bien, c’est de toujours avoir son carnet sur soi, ça aide. J’espère que le prochain poste te plaira ☺️

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  2. Merci pour toutes ces idées; je vais en appliquer deux tout de suite : la page de trackers d’habitude, et les marque-pages repositionnables (j’en ai sûrement quelque part, j’avais simplement oublié leur existence !). Et grâce à ces marque-pages repositionnables, je vais pouvoir utiliser aussi régulièrement le système de mindmaps dont parle toujours Christophe Mongrédien (c’est grâce à sa newsletter de ce matin que j’ai vu ton article).

    Voilà comment je m’organisais jusqu’à présent (après avoir essayé 150 façons de faire toutes aussi compliquées et inefficaces) :

    – un cahier à spirales, basique. Les spirales sont importantes pk le cahier tient moins de place, donc qu’on peut l’utiliser n’importe où. Vraiment pas artistique, mais bien utile.

    – sur la page de droite, j’écris pêle-mêle tout ce que je veux faire, depuis : « téléphoner à Untel » jusqu’à des idées pour mon blog, des phrases philo à recopier (un jour !). Et je barre au fur et à mesure. L’idée de départ était d’arracher la page au fur et à mesure (autre intérêt des cahiers à spirale), ou de me servir de la page de gauche comme brouillon.

    – la page de gauche pourra maintenant servir à : des trackers d’habitude; et des mindmaps qui permettront de regrouper les idées à long terme qui jusque là étaient coincées entre « téléphoner à Untel » et « acheter des chaussettes ». Tout cela rendu enfin gérable (j’espère) à l’aide des marque-pages repositionnables.

    – une autre idée que j’utilise de plus en plus : un post-it pour les courses à faire, que je mets dans mon cahier, et que j’emmène quand je sors.

    Merci pour tes idées, je pars tout de suite en quête de mes marque-pages repositionnables, et j’applique tout ça. Bonne journée. 🙂

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